Réunion de réseau 2022
Sur invitation de la Fondation proWIN pro nature, la deuxième réunion de réseau de l'« École de la durabilité » a eu lieu le 30 septembre à la proWIN Akademie.
Le projet « École de la durabilité » a été lancé en 2019. Il fait office de marque ombrelle pour le développement scolaire durable en Sarre et se consacre à l'initiation des processus nécessaires à cet effet. Les ministères sarrois de l'environnement, du climat, de la mobilité, de l'agriculture et de la protection des consommateurs ainsi que du travail, des affaires sociales, des femmes et de la santé, l'Institut régional de pédagogie et des médias, la Jeunesse pour la protection de la nature de l'Association de protection de la nature de la Sarre (NaJU) et le Réseau pour la politique de développement en Sarre (NES) - ainsi que la Fondation proWIN pro nature - élaborent les contenus correspondants en tant que partenaires de l'initiative. Un processus de labellisation a été conçu pour permettre aux établissements d'enseignement de la Sarre d'obtenir une confirmation officielle de leur approche durable. La condition préalable est le respect de divers critères dans le cadre d'une procédure de certification à plusieurs niveaux.
L'« École de la durabilité » aborde les thèmes du gaspillage des ressources, des déchets plastiques, du réchauffement climatique et de la disparition des espèces, ainsi que la question générale suivante : que pouvons-nous faire - même à petite échelle - pour contrer ces évolutions menaçantes ? Le concept stratégique se fonde sur le cœur de l'Agenda 2030 des Nations unies et sur les « 17 objectifs de développement durable ».
L'échange régulier de toutes les personnes engagées et la présentation ou la distinction des projets participants font partie des approches essentielles de l'initiative. C'est précisément ce qui s'est passé le 30 septembre à la proWIN Akademie. Des conférences et des ateliers ont complété le programme et ont permis l'échange d'informations et le transfert de connaissances.
Deux des femmes les plus en vue des ministères sarrois ont honoré l'engagement des établissements d'enseignement et ont fait du projet de durabilité une affaire de cheffes : Petra Berg - ministre de l'environnement, du climat, de la mobilité, de l'agriculture et de la protection des consommateurs ainsi que de la justice - et Christine Streichert-Clivot - ministre de l'éducation et de la culture - ont remis personnellement le label de qualité aux écoles certifiées. Au-delà du respect des critères obligatoires, celles-ci ont toutes impressionné par leur créativité, leur passion et leur culture de la responsabilité socio-écologique. Une culture qui, on l'a vu ce jour-là, repose sur l'engagement ambitieux de la base : les directeurs d'école, les enseignants et les élèves.
La journée s'est terminée par une table ronde. Elle a offert un espace de discussion d'égal à égal et a abordé la question de savoir comment l'intégration du thème de la « durabilité » peut être mise en œuvre de manière plus pertinente en matière d'éducation. L'approche essentielle a été la discussion sur la question de l'introduction d'une matière obligatoire « Durabilité » en guise de solution. L'importance d'un débat ouvert en faveur d'un monde vivable a été soulignée par l'activiste environnemental et réalisateur de films documentaires Hannes Jaenicke, qui était en fait invité à donner une conférence d'introduction : il l'a mise de côté de son plein gré. En effet, au lieu de partager ses impressions personnelles et son opinion avec le public, il a estimé qu'il était plus important de discuter ensemble et d'aborder la thématique sous différents angles.
Outre Jaenicke, des représentants des domaines de la politique, de l'éducation et des organisations à but non lucratif ont participé à la table ronde dirigée par la modératrice Isabel Sonnabend. Ont participé à la discussion : Yara Hamoud et Lennart Morsch, élèves de la Ganztagsgemeinschaftsschule Neunkirchen (GGS NK) (école commune à temps plein), Jan Benedyczuk, secrétaire d'État à l'éducation de la Sarre, Samira Scheibner, ministère de l'environnement, et Benjamin Kiehn, Fondation proWIN pro nature.
Des points de vue et des opinions variés, mais tous étaient d'accord sur un point : en matière de durabilité, il y a encore beaucoup de marge de progression.